Dr MAZ18
Un chouette DrZ MAZ18 qui bouffe du tube de sortie !
Après adaptation du bias et tubes de sortie renforcés, tout rentre dans l’ordre !
Un chouette DrZ MAZ18 qui bouffe du tube de sortie !
Après adaptation du bias et tubes de sortie renforcés, tout rentre dans l’ordre !
Stramp 2100A. Un ampli allemand 100W full tube, utilisé, entre autres, par Rory Gallagher et Leslie West (en fait, Rory a utilisé des Stramp, mais je ne suis pas sûr qu’il ait utilisé ce modèle là …)
Notez la taille des transfos et les « bonbonnes » (condensateurs d’alimentation) : du solide !
Un PCB très ‘70s, accessible depuis l’intérieur (piste cuivre) comme l’extérieur du châssis (composants)
Schéma Stramp : un standby particulier : la HT est appliquée dès qu’on allume l’ampli. Simplement, l’entrée du PI est mise à la masse (pas de son).
Deux belles bêtes : un 1959 Randy Rhoads et un JCM800 2203 RI.
Pose d’un MV en façade, le 1959 RR est transfiguré, une réelle amélioration, quasi indispensable à mon avis ! Sur le 1959 (comme sur la plupart de ses modèles des ‘70s), Marshall a installé une « bright cap » de fou (condensateur favorisant les aigus). A faible volume, c’est terrible, et pas (à mon goût) dans le bon sens du terme. Grâce au master volume, on peut désormais pousser le gain pour obtenir ce crunch Marshall mythique et inhiber un peu (beaucoup) l’effet de cette bright cap … un régal !
Master volume sur un beau JCM800 RI rouge pétant ! Certes, le 2203 dispose déjà d’un MV, mais celui posé est post-PI, ce qui permet une palette étendue de sonorités crunch. On peut même utiliser l’entrée Low, en mettant « Master » et « Pre-amp » à fond et jouer sur le master volume pour garder un semblant d’acuité auditive … on obtient alors un crunch léger très séduisant !
Du fait de la structure interne de cet ampli particulier, j’ai placé le master derrière afin de ne pas modifier la façade (les jacks d’entrée sont soudés sur le PCB sur ce modèle précis dit “2203 entrées horizontales » )
N’hésitez pas à me confier vos Marshall pour cette modification !
John Kelly était un technicien travaillant pour Selmer, dans les ‘60s. Il a ensuite quitté Selmer pour fonder sa propre compagnie.
Au niveau look, il est indéniable qu’il y a un fort lien de parenté.
Les schémas sont néanmoins très différents :
Comment ça sonne ?
Les deux amplis ont un beau clean et partent en crunch à environ 50% du volume max (cela dépend, évidemment, de la guitare). Le Kelly donne un Grrr grrr marshallesque très sympa. Le Selmer est une merveille : des aigus fabuleux sans être agressifs, beaucoup de gras quand il part en crunch sans toutefois devenir brouillon … un « must have » !
Un beau Bassman, modèle de transition entre Blackface et Silverface : schéma AB165, « dripedge » autour de la partie basse de la façade, lignes noires verticales typiques de l’époque.
(de haut en bas : Bassman ’67, Bandmaster ’68, Bassman 100 ’75, cab basse IT-11 1×15″)
Les transfos (et self) sont des Schumacher (code 606) datés de 1966
Code sur le châssis :
De beaux tubes, encore valables :
Composants d’époque :
Travaux effectués : changements des capas d’alimentation (qui commençaient à vraiment montrer de gros signes de faiblesse), changement capa de bias, changement des lampes de puissance, équilibrage du bias pour un minimum de hum, vérification présence deathcap, vérification de la terre …
Un bel ampli qui est reparti pour encore de nombreuses années de rock’n’roll !
… et tout le talent d’Etienne Prieuret pour faire chanter tout ça !
Graines de Guitares 2014 …
Quelques belles photos de mon stand à ce chouette salon Graines de Guitares 2014 :
d’autres photos disponibles : http://grainesdeguitare.fr/photos-2014/l-q/it-11